La première fois - suite et fin
La soirée s’égrena avec la certitude de l'imminence de cette fessée. Mes émotions me submergeaient. Tout cet amour qui débordait de chacun d'entre nous. Je m'isolais sur mon téléphone et commençais à mettre en mots ce que nous avions vécu jusque là. L'écriture est pour moi un exutoire, l'occasion d'extérioriser ce qui est capable de me faire imploser si je ne fais rien. Je racontais chacun de mes souvenirs de cette journée si belle et si douce. Vous respectâtes mon silence, et aucun de vous ne fit de commentaire sur ce repli de quelques dizaines de minutes. Une émission populaire passait à la télévision.
Une fois terminée, je vous murmurais que j'avais publié sur mon blog, un peu gênée.
- Ah, c'était donc ça que tu faisais !
Vous ouvrîtes aussitôt vos navigateurs pour lire ce que j'avais écrit. Vous encensâtes mon talent. Je ne savais que répondre. Soudain mon Daddy se leva et vint se pencher au-dessus de moi, puis m'enlaça tendrement, m'embrassa sur la joue.
- Merci... Merci ma fille.
Je dus rougir.
Rose et moi fomentèrent ensuite un plan machiavélique pour commander un dessert glacé à l'insu du plein gré d'Armand, dessert auquel je n'avais pas le droit en raison d'intolérances alimentaires, mais que j'affectionnais malgré tout. Mais bien évidemment, tu nous entendis et nous envoyas au coin. Je craignais quand tu vins me chercher que tu ne rajoutes une fessée mais tu te contentas de me dire que je pouvais me rasseoir.
Il me semble que tu fus plus sévère avec Rose mais elle me rejoignit malgré tout sur le lit d'appoint. Elle me chuchota que tu hésitais. Nous insistâmes donc un peu et finirent par obtenir le droit de commander cette glace que nous dégustâmes tous les trois autour de la table de la cuisine. Tu t'inquiétais du fait qu'elle pouvait me rendre malade mais je n'en avais cure, je savourais la soirée.
La fatigue me saisissait de plus en plus et je savais que le moment fatidique approchait. Je t'indiquais que j'allais prendre ma douche et me mettre en pyjama. A mon retour, tu me rappelas la fessée qui m'attendait.
- Pas trop sévère, hein ? j'implorais presque.
J'avais envie d'un câlin.Tu m'assuras que non et tu m'installas en travers de tes genoux avant de baisser mon pyjama. La fessée fut plus longue mais moins forte. Néanmoins, les hématomes précédents la rendaient plus sévère que ce que tu avais prévu, et la fatigue aidant, mes défenses commençaient à flancher. Tu t'arrêtas néanmoins avant que je ne craque et je t'en fus reconnaissante, car je souhaitais seulement m'abandonner aux bras de Morphée.
La fessée terminée, tu me rhabillas et me pris sur tes genoux pour me réconforter. Je te fis un gros câlin, comme pour te remercier, d'avoir été sévère mais pas trop, de me cadrer, et de ne pas me lâcher.
Tu t'occupas ensuite de Rose, qui prit à son tour une très sévère correction pour t'avoir défié toute la soirée. Sa peau marquant beaucoup moins que la mienne, et sa résistance étant bien supérieure, elle put te défier encore et encore... Jusqu'à ce que tu sortes le martinet, que tu lui assénas sur ses jolies fesses nues, mais elle te défia encore et encore. Tu ressortis le paddle et la châtia jusqu'à ce qu'elle demeure silencieuse et cesse de te provoquer. La fierté de Rose m'amusait et m'impressionnait à la fois.
Alors qu'elle partait se doucher, tu me mis au lit et me borda. Tes câlins m'enfonçaient un peu plus dans le sommeil qui me gagnait. Tu m'ordonnas de poser mon téléphone, ce que je refusais, ne pouvant m'endormir sans cet objet rassurant pour moi. Nous négociâmes un peu et tu finis par m'accorder cinq minutes de plus le temps de prendre ta douche. J'acquiesçais, trop épuisée pour négocier davantage. Je serrais mes peluches contre moi. Je tentais de discuter un peu sur le tchat de rencontres-fessee.fr, mais le sommeil m'emporta. Je me réveillais en sursaut quand tu te penchas au-dessus de moi pour m'embrasser le front.
- Rendors-toi ma chérie... Je t'aime.
- Je t'aime aussi, Daddy...
Je sombrais instantanément dans le sommeil le plus rassurant de ma vie.
Je me réveillais tôt le lendemain, avant eux. J'ouvris le volet, puis je fainéantais un peu au lit. Je ne voulais pas que cette journée ne commence, et en même temps il me tardait que vous vous réveilliez pour que nous puissions profiter des quelques heures qui nous restaient. Et vous me rejoignirent plutôt rapidement. Nous échangeâmes quelques câlins gênés par la distance que nous allions bientôt mettre entre nous. Il y avait de la tristesse dans l'air, de la tristesse alors que nous rangions nos affaires, de la tristesse encore autour du petit déjeuner que nous partagèrent.
Je ne pus m'empêcher de te provoquer une dernière fois pour sentir à nouveau ton autorité m'enlacer. Tu me baissas mon pantalon et me penchas sous ton bras pour quelques claques un peu molles, je dois l'avouer. Dans cette position, j'ai toujours peur de tomber en avant et je m'agrippais donc à ton bras gauche. Je ne pus m'empêcher d'en rajouter un peu devant cette salve peu impressionnante et tu me tiras alors par le bras pour m'entraîner vers la chambre. Je protestais mais c'était bien trop tard pour mes fesses. Tu les claquais bien plus vivement, et je te criais stop, encore et encore, ne pouvant plus ni réfléchir ni encaisser. Tu t'arrêtas quelques claques plus loin et tu me fis un câlin au cours duquel je te demandais pardon, car il était important pour moi d'être sûre d'être pardonnée avant de partir.
Car il était temps. Et je ne voulais pas. Je proposais de prolonger la journée mais vous aviez la route, et j'avais moi aussi un programme amical bien chargé. Nous nous dîmes donc au revoir. A très vite.
La fin du week-end se déroula comme enfermée dans le souvenir de cette rencontre. Je ne parvins pas à me concentrer sur mes amies que j'avais rejointes jusqu'au lendemain. Je m'en voulais, et en même temps je me repassais en boucle les souvenirs de cette journée si intense, comme on cherche encore sur sa langue l'arrière goût d'une délicate friandise que l'on vient de terminer.
Ce qu'on avait vécu avait été si intense que nous ne savions comment gérer tout cela. Messages, encore des messages, nous ne voulions que communiquer. Tu passas la fin de ta journée à écrire ton récit des événements, et j'interrompis ma soirée entre amies pour le lire avec émotion. Je te remerciai.
Dans ma tête la raison avait déserté. Je m'imaginais me rapprocher de vous, avant de me souvenir que c'était impossible professionnellement. Puis je repartis dans mes pénates, transie de fatigue et du manque, les cuisses sensibles, me rappelant la correction du vendredi. Pas assez cependant, car j'oubliai de nouveau mon traitement et me provoquai des symptômes bien désagréables. Je les pris une fois arrivée mais tu m'ordonnas de noter cette bêtise dans mon carnet. J'observai dans la glace les bleus sur mes cuisses, souvenirs durables de notre rencontre. N'y tenant plus, je vous appelais en visio pour me rapprocher un peu de vous. Et nous nous tînmes compagnie pendant encore quelques temps. Le temps de se promettre de se retrouver très vite.
Que d'émotions dans ton récit de ces événements. Ce fut magique oui, ce fut intense. Ce sont des moments que je n'oublierai jamais. Merci de m'avoir fait revivre cela. Je le revivrai encore et encore...
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